Les 1ST2S au MUCEM : le 7 avril 2022

Parce que quarante ans et 36 millions de morts après sa découverte, le VIH circule encore.

Visite de l’exposition « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie ! »

Parce que, même si les traitements antirétroviraux permettent désormais de vivre avec la maladie, on compte toujours près d’un million de décès chaque année dans le monde.

Parce que l’apparition du sida et sa propagation dans les sociétés contemporaines ont provoqué des bouleversements intimes et sociaux, révélé des fractures et suscité des luttes historiques. 

Parce que notre société porte les héritages de celles-ci, mais aussi la persistance des disparités engendrées ou révélées par le VIH/sida.

Parce que les luttes se poursuivent, pour briser le silence, éviter les nouvelles contaminations et réduire les inégalités, notamment en termes d’accès aux traitements.

Au travers de l’exposition « VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie ! », les élèves de 1ST2S ont retracé son histoire sociale : des témoignages de personnes vivant avec le VIH, de militant·es, des soignant·es et des chercheurs·euses aux espoirs des nouveaux traitements en passant par les conséquences sociales de l’épidémie et des luttes qui lui sont opposées.  Cela a également permis d’illustrer certaines notions de cours en ST2S et BPH.

Visite de l’exposition « Le grand Mezzé »

Nous connaissons tous le slogan nous invitant à « manger cinq fruits et légumes par jour », mais qui sait que cette recommandation s’inspire du « régime crétois », aussi appelé « diète méditerranéenne » ? Ce concept, créé dans les années 1960 par l’épidémiologiste américain Ancel Keys, a été inscrit en 2010 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, favorisant ainsi sa reconnaissance et sa mondialisation.
 
L’alimentation méditerranéenne est le fruit d’une construction qui s’est toujours enrichie d’apports extérieurs au cours de l’histoire. À l’heure où celle-ci est devenue un modèle globalisé, se pose aujourd’hui la question de la nécessaire réappropriation en Méditerranée de sa production comme de sa cuisine.
Comment définir et préserver une authenticité culinaire géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ? Comment protéger un régime alimentaire sans l’empêcher d’évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?

Les élèves de 1ST2S ont trouvé réponses à ces questions au travers de l’exposition le « grand mezzé » ou comment mêler culture et santé publique :  Une découverte de l’éducation à la santé inspiré de l’alimentation de nos ancêtres. Les élèves ont ainsi identifié l’impact des habitudes alimentaires sur les pathologies cardiovasculaires.